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Réapprendre à jouer

«c’est faire»

Certaines personnes entravées dans leur développement au cours de l'enfance ou de leur vie d'adulte ont perdu la faculté de jouer de s'amuser, le lâcher prise émotionnel leur permet de renouer avec cette capacité parce que le faire est intimement lié à la transformation psychique nécessaire au fait de se remettre en jeu.

«c’est faire» dit oui WInnicott dans jeu et réalité.

Dans la vie de tous les jours, dans le jeu social il faut se tenir, assumer, être responsable, ne pas perdre la face, il y a des choses qu'on aimerait faire mais qu’on n’ose pas entreprendre par peur d'échouer ou d'être jugé.
Ce qui inhibe la créativité c'est la peur de mal faire de ne pas faire aussi bien que, d'être incapable de.
Le perfectionnisme à la fois illusion d' incompétences, quête d'approbation ou encore idéalisation du moi impose lui aussi maîtrise et contrôle, il empêche de jouer, de se tenir libre du regard des autres et du sien propre. A chaque fois que la conscience et le relationnel monopolisent le mental la créativité peine….
Le LPE cherche à nous libérer de nos inhibitions et de nos peurs par la peinture.

A travers la création on existe différemment, une forme de réparation narcissique devient possible. Petit à petit le travail autorise une audace nouvelle qui naît de l'idée qu'on a rien à perdre puisque ce n'est qu'un jeu. Cette mise à distance avec les choses sérieuses ou douloureuses de l'existence, ce lâcher prise amène au constat qu'une partie de nos peurs ou de nos résistances sont mal placées ne sont pas même fondées.

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